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De la Treille à Riboux
La Treille est une source d’inspiration intarissable pour Marcel Pagnol. Il y passe ses vacances quand il est enfant, pas tout à fait à la Treille d’ailleurs puisque La Bastide Neuve se situe sur la commune d’Allauch. Puis dans les années 30, il choisit le village et les collines alentour comme décor naturel pour ses premiers films ; Joffroi, Angèle, Cigalon ou Regain. Une vingtaine d’années plus tard, il termine le scénario de Manon des sources qui sera aussi tourné à la Treille, le diptyque romanesque intitulé l’Eau des collines ne paraît qu’en 1963. A la fin des années 50 c’est encore à la Treille qu’il rédige ses Souvenirs d’enfance.
Certaines de ses œuvres littéraires ou cinématographiques sont reprises par d’autres réalisateurs, Yves Robert pour La gloire de mon père et le Château de ma mère. Claude Berri adapte Jean de Florette et Manon des sources en 1986. Si Marcel Pagnol reste fidèle à la Treille, aux collines du Garlaban, les tournages des adaptations sont réalisés dans différents sites et villages de Provence. Un vrai casse-tête pour retrouver ces lieux.
Une petite balade du dimanche m’a emmenée en plein cœur du Parc régional de la Sainte Baume, dans l’un des plus petits villages des Bouches-du-Rhône, Riboux. C’est à un peu plus de 2 kilomètres du village, au milieu de la garrigue, que se trouve le Lieu-dit
Chateaurenard – La Bastide des Romarins où Jean de Florette, ce percepteur de la ville, idéaliste de surcroît, décide de s’installer pour y mener la vie d’un paysan prospère et proche de la nature.
Une agréable balade buissonnière qui allie nature et culture, qui donne envie de se plonger dans l’œuvre de Pagnol et de voir ou revoir ses films, et les successives adaptations.
Carole Deniel pour Provence Buissonnière
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